Les Vosges et l’Alsace en 2 jours ► Maxx

JOUR 1 - De Strasbourg a Colmar

• Distance : 250 KM

• Difficulté : 2/5

• Route + 1,5 km dans les vignes

• Notre aventure démarre au cœur de Strasbourg, sur la Place de la Cathédrale Notre-Dame. Pour l’effet “wahou” garanti, je te conseille d’arriver par la rue du Maroquin — la cathédrale se dévoile d’un coup, massive, majestueuse… de quoi te filer des frissons avant même d’avoir démarré le moteur. Entre, prends le temps de la visiter : à l’intérieur, tu tomberas sur une horloge astronomique datant de 1842, une vraie pépite de précision.

  Une fois les yeux rassasiés, direction le quartier de la Petite France. Un dédale de ruelles pavées, de ponts et de maisons à colombages qui semblent sorties d’un autre siècle. L’endroit parfait pour boire un café, faire deux-trois photos et laisser les disques refroidir avant d’attaquer la suite.
  
• On quitte la ville pour filer plein sud vers le Mont Sainte-Odile, perché à 753 m d’altitude. Le sanctuaire domine la plaine alsacienne, les vignes et la Forêt Noire en toile de fond. Une montée superbe, une vue imprenable.

• Sur la route du col de la Charbonnière, fais un détour de 6 km pour un moment plus solennel: le camp du Struthof, le seul camp de concentration en France. Un arrêt d'émotions, mais important. Arrivé au col, stop obligatoire à l’Auberge de la Charbonnière. Ambiance montagnarde, accueil au top et des phrases inspirantes sur les murs — et si je ne devais te recommander qu’un plat : le spare ribs. De quoi recharger les batteries avant l’après-midi qui s’annonce sportive. 

• L’estomac comblé, on repart à l’assaut des cols vosgiens : d’abord le col de l’Urbeis, puis le col de Fouchy. On traverse Rombach-le-Franc et Lièpvre, avant d’attaquer la montée du col du Schaentzel. Là-haut, se dresse le Château du Haut-Kœnigsbourg, perché à 757 m d’altitude. Une vue imprenable sur la vallée et les vignes en contrebas. On coupe le contact, on respire, et on profite.

• Ensuite, on redescend vers Riquewihr. Et parce qu’on est sur un trip Kap2Cap, on ne se contente pas du bitume : petit détour off-road au milieu des vignes sur 1,7 km. Oui, même avec une moto sportive ! Juste de quoi se faire plaisir et admirer le château qu’on vient de quitter sous un autre angle.
  

  Puis arrêt obligatoire à Riquewihr, ce village alsacien typique avec ses maisons à colombages et ses ruelles de carte postale. Impossible de ne pas tomber sous le charme — c’est l’Alsace dans tout ce qu’elle a de plus authentique.
  

• On reprend ensuite la route vers Munster — parce qu’un road-trip en France sans passer par une ville qui porte le nom d’un fromage, c'est pas un vrai road-trip. De là, on grimpe vers la station du Schnepfenried, avant d’atteindre le Grand Ballon, point culminant des Vosges à 1 423 m. Et là, Lolo avait raison : octobre, c’est pas pour les touristes. Entre les feuilles mouillées, le vent et la première robe de neige de la saison, la montée se mérite. Mais une fois au sommet, le panorama est juste magique — un vrai bol d’air pur et de satisfaction.

• Et pour terminer cette première journée en beauté, on redescend tranquillement vers Colmar par la route de Soultz-Haut-Rhin — une petite route sinueuse comme on les aime, parfaite pour clôturer la journée avec le sourire sous le casque.
  

Jour 2 - De Colmar au Ballon d'Alsace

• Distance : 170 KM

• Difficulté : 2/5

• Route

• La journée démarre en douceur dans le quartier de la Petite Venise, à Colmar. Impossible de ne pas s’y attarder : maisons colorées, canaux, ambiance paisible… C’est le spot parfait pour un café avant d’attaquer une journée bien corsée — parce qu’au programme, on s’enchaîne pas moins de 12 cols. Autant dire que les pneus vont chauffer.

• On met le cap sur Sainte-Marie-aux-Mines pour récupérer la légendaire Route des Crêtes. Pour s’y rendre, on grimpe d’abord par le col du Haut-Ribeauvillé, avec ses pavés rouges qui donnent un charme un peu rétro à la montée. La portion du haut étant fermée, on s’offre une boucle de repli par La Croix-aux-Mines : une variante bien roulante qui enchaîne le col de Sainte-Marie, le col des Chaufours et le col de Mandray avant d’arriver sur Fraize. De là, on attaque enfin le col du Bonhomme.

• En haut, on rejoint la mythique Route des Crêtes (D148), ce ruban de plaisir qui serpente sur les hauteurs des Vosges. Direction le col du Louschbach, puis la station du Lac Blanc, nichée juste au-dessus du col du Calvaire. Les paysages sont à tomber, et la route, taillée pour les motards. On poursuit avec le col de la Schlucht et sa station, avant de filer vers Gérardmer, la perle des Vosges.

  Petite pause bien méritée au bord du lac : un moment de calme après tant de virages. On s’arrête à la brasserie Ô Lac, accueil chaleureux, ambiance détendue et une escalope vosgienne qui vaut à elle seule le détour.

• Une fois l'estomac rempli, on repart direction le col de Grosse Pierre pour rejoindre La Bresse, puis on grimpe le col du Bramont. De là, la route redescend doucement en longeant le superbe lac de Kruth-Wildenstein. On traverse Kruth, puis on rattrape la N66 pour la montée du col de Bussang. Les virages s’adoucissent, l’altitude grimpe, et on sent déjà la fin du voyage approcher.
  

• Arrivé à Saint-Maurice-sur-Moselle, on attaque la montée finale : celle du Ballon d’Alsace, à 1 247 mètres d’altitude. Là-haut, la vue se déploie sur les Vosges, la Forêt Noire, le Jura et la Trouée de Belfort. Enfin… en théorie, parce que nous, on avait littéralement la tête dans les nuages. Mais peu importe : même sans panorama, l’ambiance, la route et la satisfaction d’être arrivés au sommet valent largement le détour.
  

• Un dernier regard vers les montagnes, un coup d’œil complice à la moto, et on sait qu’on vient de boucler deux jours de pur bonheur sur les routes d’Alsace et des Vosges.
  

Bonus - Remerciement et Revue

• Distance : 0 KM

• Difficulté : 1/5

• Toutes

• Ce road trip en Alsace et Vosges, c’était plus qu’une balade — c’était une vraie aventure, faite de virages, de paysages de folie et de bons moments partagés. Et tout ça, c’est grâce à Lolo, à Cardo, et à leur jeu concours qui m’a permis de vivre cette expérience hors norme.

  Parce que oui, aujourd’hui, les intercoms font partie de l’aventure. Pouvoir discuter avec tes compagnons de route, commenter un panorama, signaler un virage piégeux… c’est plus qu’un confort, c’est un vrai atout sécurité. 

• De mon côté, je roulais avec le Packtalk Edge, pendant que mes compagnons utilisaient le Freecom 4. Et franchement, la différence s’est sentie tout de suite : un son plus clair, un micro ultra net (au point qu’ils ont dû baisser le volume de leur Freecom), et surtout une connexion rapide entre les appareils. Là où avant on galérait parfois à jumeler, maintenant ça se fait tout seul.

  Autre bon point : les commandes sont plus intuitives, j’ai vite pris mes repères. Et pouvoir écouter de la musique tout en restant connecté au groupe, c’est juste le combo parfait.

  Côté autonomie, le Packtalk Edge a tenu deux jours complets sans recharge — de quoi affronter la pluie, le froid et les cols sans se soucier du câble USB.

• Bref, entre les routes alsaciennes, les virages vosgiens, les bières locales et les échanges instantanés dans le casque, ce trip était un condensé de liberté et de fun partagé. Merci à Lolo, à Cardo, à Marie qui rendent ces moments possibles. Une aventure comme on les aime chez Kap2Cap: du partage, du fun, et des virages. Alors si toi aussi tu rêves d’un road trip, prépare ton itinéraire, ton casque, et ton intercom.

  
  

  Parce que comme dirait Lolo : ce n’est pas la destination qui compte… c’est le chemin pour y aller.